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Changement climatique : le risque des catastrophes naturelles multipliées par cinq en 50 ans 

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Les catastrophes naturelles touchent de plus en plus plusieurs parties du globe. Une observation de ces phénomènes depuis 50 ans a permis d’analyser l’évolution et les dégâts de tels phénomènes. Plus d’explications dans cet article.

Des conclusions inquiétantes

Les résultats d’une étude d’observation des catastrophes naturelles sur une période de 50 ans ont été dévoilés. Ces conclusions figurent dans un rapport de l’Organisation Météorologique Mondiale. Selon cette étude, les risques de catastrophes naturelles ont été multipliés par cinq en seulement cinquante années. Ceci impacte considérablement les dépenses en matériels vu les dégâts que causent ces catastrophes. Toutefois, le nombre de décès est en perpétuelle diminution.

L’étude a porté sur la période entre 1970 et 2019. Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont tenu compte de l’« Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues aux phénomènes météologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes ».

Selon ce rapport de l’OMM, les dégâts sont énormes et les investissements pour les réparations sont aussi importants. Les pays en voie de développement sont également touchés par ces problèmes. Comme souligné plus haut, le nombre de décès a baissé. On dénombre aujourd’hui 20 000 décès dus aux catastrophes naturelles par an.

Les pertes de vie humaines

Selon l’OMM, l’étude des catastrophes naturelles nécessite la prise en compte de trois facteurs. Il s’agit des facteurs climatiques, des facteurs hydrologiques et des facteurs météorologiques. Pour la plupart des phénomènes étudiés, ces facteurs occupent 50 % des paramètres analysés.

Au cours de l’étude, les chercheurs ont recensé plusieurs phénomènes naturels responsables de la mort de plusieurs personnes. Les phénomènes les plus meurtriers sont les inondations, les sécheresses, les fortes températures et les tempêtes. De 1970 à 2019, environ 2 millions de personnes ont perdu la vie à cause de ces catastrophes naturelles.

Au fil du temps, le nombre de morts a énormément baissé. On enregistrait 170 décès par jour entre 1970 et 1990. Par contre, de 1990 à 2010 on enregistrait près de 90 décès par jour. Ces résultats sont le fruit des systèmes mis en place pour surveiller les phénomènes géologiques et climatiques. Il s’agit des surveillances météorologiques grâce à l’utilisation des satellites, des sismographes, des plans d’évacuation et des sismographes.

Les pays les plus vulnérables

En ce qui concerne le nombre de morts, le constat n’est pas pareil dans tous les pays. On observe une nette différence entre la mortalité dans les pays développés et la mortalité dans les pays en voie de développement. Au fait, la situation est plus critique dans les pays en voie de développement. En 2019 par exemple, 91 % des personnes dont le décès est lié à une catastrophe naturelle sont situés dans ces pays.

Ces régions manquent le plus souvent de systèmes de prévention et de plans d’évacuation adéquate. Selon le rapport de l’OMM, seulement 50 % des pays membres de l’ONU sont pourvus de dispositifs de prévention adéquate. Les dirigeants doivent donc faire plus d’effort dans ce sens.

Certains pays sont les plus touchés comparativement à d’autres. Il s’agit par exemple du Soudan, de l’Éthiopie, le Myanmar, le Mozambique, etc. Près de 300 000 personnes sont mortes en Éthiopie à cause de la sécheresse en 1983. Au Bangladesh, en 1970, 300 000 décès ont été enregistrés après le passage de la tempête Bhola. En 2008. Le cyclone Nargis à Myanmar a causé la mort de 138 366 personnes.

Des pertes financières

En dehors des pertes en vie humaine, les catastrophes naturelles engendrent de lourdes dépenses financières. En 50 ans, les USA ont perdu 2 billions de dollars américains à cause des phénomènes naturels. C’est l’un des États les plus touchés par ces phénomènes. Le plus souvent, la partie sud de l’Amérique du Nord est ravagée par de violents ouragans.

On se souvient encore de l’ouragan Katrina qui a causé des dommages matériels estimés à 163 milliards et la mort de 1 833 personnes. Outre cet ouragan, les tempêtes Harvey furent plus violentes. Les scientifiques ont estimé à 225 milliards les pertes en matériel dues à cette catastrophe.

Partout dans le monde, les pertes financières liées aux catastrophes naturelles ont été multipliées par sept. D’après le rapport de l’OMM, les pertes financières peuvent être plus importantes dans les prochaines années. En effet, l’organisation annonce une augmentation des catastrophes. Ces évènements seront le fruit du réchauffement climatique.

Les effets du réchauffement climatique

D’après cette étude, il n’est toujours pas encore possible d’établir un lien parfait entre la sécheresse et le réchauffement climatique. En effet, il se pourrait que d’autres paramètres soient responsables de ces phénomènes. Toutefois, on estime que le réchauffement climatique est la source de plusieurs catastrophes marines et océaniques (inondations, cyclones, etc.).

Il est difficile de freiner l’augmentation des catastrophes naturelles. Par contre, le développement d’outils de prévention pourrait permettre de réduire les pertes en vie humaine et financière.

 

hervé
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